PYG - We Live, We Die (05/2013) |
Depuis, le rock de PYG a pris du muscle et s'est durci, oscillant entre metal et progressif: au pays des guitares, le riff est roi. C'est direct, franc du colier et sans fioritures. C'est du rock dans la pure lignée hard des années 70 et 80, remis au goût du jour, dont on ne se lasse pas et qu'on a toujours autant de plaisir à se verser dans les oreilles.
Rien de neuf, donc, rétorqueront les amateurs de nouveauté et d'innovation musicale ?.. Eh bien oui, il y en a !
L'originalité de PYG se situe dans le chant. Quand certains groupes jouent, avec bonheur, la carte des 2 lead guitars, PYG joue (avec non moins de bonheur) la carte des 2 lead vocals (2 chanteurs, en français)... Supplément: les 2 chants sont masculins et féminins. Les voix de Morgan Marlet et Nelly Le Quilliec n'alternent pas d'un titre à l'autre mais se croisent, se recroisent et se superposent en permanence, créant ainsi un duo quasi permanent tout au long des 52 mns de l'album. Cette dualité du chant est très intéressante et s'intègre parfaitement au support musical, donnant par là-même une spécificité au groupe.
Musicalement justement, quelques invités participent aux festivités, dont le grand Pat O'May venu délivrer sur "The Dog Who Wants to Play" un de ses solo de guitare dont il a le secret.
Ce "We Live, We Die" n'a pas fini de quitter la platine CD qu'il squatte depuis quelque temps déja, et qui semble promis à un bel avenir; du moins, il le mérite largement. C'est tout le mal qu'on lui souhaite !
J-Yves
4/5: *****
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