vendredi 11 septembre 2015

Warren Haynes - Ashes & Dust

Warren Haynes - Ashes & Dust (07/2015)
Présenter Warren Haynes peut prendre un certain temps: en plus de 35 ans de carrière, ce guitariste américain est devenu un pilier du rock sudiste (ou "southern rock"), un sous-genre de l'americana, style musical dont on parle régulièrement ici. Le terme "Rock sudiste" ne doit pas forcément signifier grand-chose à certains. Mais si on parle de ZZ Top, Lynyrd Skynyrd, Blackfoot ou Molly Hatchet, ça devrait commencer à devenir plus clair. Musicalement du lourd, dans tous les sens du terme, mais jamais bourrin, bien au contraire. Warren, lui, a fait partie du légendaire Allman Brothers Band (une référence du genre) avant de monter Gov't Mule. En parallèle, il a collaboré avec le Derek Trucks Band, le groupe de Derek Trucks (ancien du Allman Brothers) et The Dead (le band des anciens du Grateful Dead, suite à la disparition de Jerry Garcia). Pas des peintres... Mais Warren sait aussi varier les plaisirs, en jouant avec le Dave Matthews Band (plus rock / jazz-rock que les groupes précités) ou encore avec Coheed and Cambria (prog / metal prog). Quand il s'ennuie, il enregistre un album solo. Bref, Warren et sa Gibson ne restent jamais très longtemps inactifs. Pour notre plus grand plaisir.
Ce "Ashes & Dust" est son 3ème album studio solo; il fait suite à "Man in Motion" sorti en 2011. 
Et alors qu'on s'attend légitimement à une nouvelle cuvée de rock sudiste, voilà qu'on est pris à contre-pied avec un album bluegrass, à mi-chemin entre country et folk. On reste dans la musique américaine, mais plus traditionnelle, avec par-ci par-là de fortes connotations irlandaises, un peu comme sur le "Wrecking Ball" de Springsteen. Warren s'est fait ici accompagner par le groupe Railroad Earth, qui baigne dans le genre depuis presque 15 ans, et qui a enregistré 7 albums entre 2001 et 2014.
Inutile donc de chercher l'épaisseur ou la rugosité d'un bon blues électrique, sur lesquelles Warren viendrait plaquer avec sa 6 cordes les soli imparables dont il a le secret. A vrai dire, il n'y a pas beaucoup d'électricité dans ces 13 titres (80 minutes !), encore moins de "gros son". On retrouve par contre tout un tas d'instruments propres au genre: violon, mandoline, banjo, accordéon, piano et autre clarinette. On ne se pose pas longtemps la question de savoir comment le son robuste de Warren va pouvoir s'intégrer et se marier avec la légèreté et la délicatesse de certains de ces instruments. Dès le premier morceau, "Is it Me or You", on assiste à un échange mid-tempo entre violon / banjo contre guitare électrique du plus bel effet. Le "Coal Tattoo", un poil plus dynamique, reste dans la même veine, toujours aussi réussi. Il en va ainsi sur presque tous les autres titres. Il faut attendre la fin de l'album ("Spots of Time") pour retrouver un morceau qui correspond plus au Warren "classique". Le violon tient une grande place sur la quasi-totalité des morceaux, ce qui ne devrait cependant pas effrayer les allergiques de l'instrument: il n'écrase pas l'ensemble de sa présence, ne monopolise pas le propos et sait se faire discret plus souvent qu'à sont tour. Le rythme n'est jamais très élevé, et tombe parfois assez bas sur quelques ballades ("New Year's Eve", "Glory Road", "Hallelujah Boulevard"). Pas de gigue enflammée, donc...
Warren n'a pas choisi l'option "faire jouer des instruments de bluegrass sur du southern rock", il a plutôt choisi l'inverse: comment intégrer son jeu dans un genre musical qu'il n'avait jusqu'à présent pas côtoyé (du moins pas sur un album). Car il ne change pas de jeu, de tonalité ni de son, il reste tel qu'on a l'habitude de l'entendre, tout en s'adaptant à l'environnement. Et il faut reconnaître que ça fonctionne et l'ensemble est très réussi. Ça, c'est pour finir (ou du moins essayer) de convaincre les indécis...
En résumé: un album calme et serein, à l'ambiance nostalgique, qui ne mettra pas les nerfs des voisins à rude épreuve et qui se savoure doucement, lentement, à petites gorgées. Et sans modération...


J-Yves


5/5: *****






infos: www.warrenhaynes.net


Ashes & Dust
1. Is It Me or You (5:14)
2. Coal Tattoo (7:26)
3. Blue Maiden's Tale (7:26)
4. Company Man (4:48)
5. New Year's Eve (4:39)
6. Stranded In Self-Pity (6:36)
7. Glory Road (5:59)
8. Gold Dust Woman (6:24)
9. Beat Down the Dust (6:24)
10. Wanderlust (4:50)
11. Spots of Time (8:24)
12. Hallelujah Boulevard (5:44)
13. Word On the Wind (6:47)

Credits
Warren Haynes: Electric Guitar, Acoustic Guitar, Slide Guitar, Vocals


Railroad Earth - www.railroadearth.com
Todd Sheaffer: guitar, harmonica, vocals
Tim Carbone: violin, accordion, electric guitar, vocals
John Skehan: mandolin, bouzouki, piano, vocals
Andy Goessling: acoustic and electric guitars, banjo, dobro, mandolin, flute, pennywhistle, clarinet, saxophones, vocals
Carey Harmon: drums, percussion, vocals
Andrew Altman: bass, vocals

Guests:
Oteil Burbridge: Bass (11)
Marc Quinones: Drums, Percussion (11)
Grace Potter: Vocals (8)
Mickey Raphael, Shawn Colvin: Harmony Vocals (10)





mercredi 9 septembre 2015

Riverside - Love, Fear And The Time Machine

Riverside - Love, Fear and the Time Machine (09/2015)
C'est toujours un plaisir de retrouver Riverside ce très bon groupe polonais qui avait fait un début de carrière étincelant avec trois albums fondamentaux "Out Of Myself", "Second Life Syndrome" et "Rapid Eye Movement". Ce fut un début très prometteur qui hissait le combo à la hauteur des plus grands.
Pourtant, la suite de leur itinéraire musical apparaissait en demi-teinte car "Anno Domini High Definition", et surtout leur avant dernière production "Shrine of New Generation Slaves" ne furent que peu convaincants par rapport à ces trois monuments..
Après ce passage à vide RIVERSIDE nous revient en force aujourd'hui avec "Love, Fear And The Time Machine"que le groupe, à ses propres dires veut inscrire dans l'esprit des seventies voir eighties, il y parvient vraiment durant la bonne heure que dure cette nouvelle production.
La pochette du CD a été confiée à Travis Smith qui a déjà officié sur plusieurs albums du groupe, on le retrouve également sur bon nombre d'autres visuels dont ANATHEMA et KATATONIA entre autres.
Il est vrai que ce nouvel opus n'atteint pas tout à fait les sommets de leurs trois premiers albums, néanmoins on ne peut qu'être séduit par cette dernière oeuvre qui se situe bien au-dessus des albums sortis récemment.
La voix douce et ouatée de leur chanteur Mariusz Duda y est pour beaucoup, on se souvient de l'excellent groupe Lunatic Soul qu'il forma en parallèle de son projet initial et avec qui il enregistra quatre disques.
Il n'y a aucune agressivité dans la musique proposée cette fois, ni aucun côté revendicatif, mais un désir permanent  de nous emporter assez haut sur la planète RIVERSIDE qu'on a du mal d'ailleurs à quitter.
Les guitares de Piotr Grudzinski y sont des plus délicates épaulées par les claviers tout en retenue de Michal Lapaj, les musiciens ont l'air déterminés à placer cet album un cran au-dessus de leur précédente production qui laissait déjà présager du virage emprunté par RIVERSIDE.
Les amateurs de "hard" seront donc déçus ici, mais pour les amoureux de mélodie dont fait partie votre humble serviteur, le moment est à la fête, et l'on ne peut que se réjouir d'entendre des titres comme "Saturate Me" "Time Travelers", ou bien "Found" sur lesquels tous les ingrédients précités sont mis à l'honneur.
Au fil des écoutes l'accoutumance à cet opus se fait sentir, et machinalement on se reprend à remettre le couvert et à se l'écouter et réécouter jusqu'à plus soif.
RIVERSIDE aura toujours eu cet effet sur moi comme il peut l'avoir sur vous, tout du moins je l'espère, car ce groupe a tissé une toile magistralement conçue et ils arrivent à un tournant de leur carrière durant lequel le combo marque définitivement son territoire sur le plan discographique comme sur le plan scénique.
J'ai eu l'extrême chance de les voir trois fois en live et croyez moi ça vaut le détour, ils m'ont bluffé à chaque coup et j'ai eu du mal à me remettre des différents sets auxquels j'avais assisté.
On ne peut que leur souhaiter un avenir musical des plus radieux, ces mecs disposent d'un talent à toute épreuve, la réalisation de ce "Love Fear And The Time Machine" le prouve haut la main.
Si l'on pouvait émettre des doutes avec "Shine", ici plus de soucis à se faire, nos polonais chéris sont repartis en flèche, ils peuvent être fiers de leur nouveau bébé, certains diront que c'est l'album de la maturité, je dirai simplement que c'est le fruit d'un travail acharné débouchant sur cet ouvrage totalement abouti.


Dany 

5/5: *****



Site officiel: riversideband.pl


Love, Fear and the Time Machine
1. Lost (Why Should I Be Frightened By a Hat?) (5:52)
2. Under the Pillow (6:47)
3. ‪#Addicted (4:52)
4. Caterpillar and the Barbed Wire (6:56)
5. Saturate Me (7:08)
6. Afloat (3:11)
7. Discard Your Fear (6:42)
8. Towards the Blue Horizon (8:09)
9. Time Travelers (6:42)
10. Found (The Unexpected Flaw of Searching) (4:03)


Line-up / Musicians 
Mariusz Duda: vocals, bass and acoustic guitars, ukulele
Piotr Grudzinski: guitars
Michal Lapaj: keyboards, Hammond organ
Piotr Kozieradzki: drums




vendredi 4 septembre 2015

Parzivals Eye - Defragments

Parzivals Eye - Defragments (2015)
Voilà, pour mon grand retour dans les magnifiques colonnes de votre site favori, je voulais vous parler d'un groupe que j'ai découvert l'été dernier, j'ai nommé Parzivals Eye. Il s'agit de leur deuxième opus, le premier "Fragments" étant sorti il y a de ça cinq années et personnellement je n'en avais jamais entendu parler.
Donc big surprise pour moi, un très bon ami m'a envoyé ce superbe album qui se trouve être la suite logique se nommant "Defragments", et ce lorsque j'étais en vacances et j'ai tout de suite craqué. La musique de Parzivals Eye n'est pas du tout prise de tête bien au contraire et s'apprécie rapidement. La petite heure que dure cette galette se déguste avec appétit et j'espère que comme moi vous vous plongerez dans les nombreux méandres que constituent ce bien beau disque.
Parzivals Eye ne sont pourtant pas cependant inconnus puisque leur leader Chris Postl représente le P du groupe RPWL, il y tenait la basse, j'avais beaucoup apprécié cette formation que j'ai suivi tout au long de leur brillante carrière.
Venons-en à la musique à présent, et bien "Defragments" s'étale sur dix morceaux, démarrant par un super titre de plus de douze minutes, la suite se situant dans la mouvance, les autres compositions oscillant entre quatre et huit minutes.
Chris Postl possède un joli timbre de voix, on pensera quelque peu à Franck Bornemann d'Eloy, mais cette influence n'étant pas systématique sur la totalité de l'album.
Le guitariste Ian Bairnsson, qui lui avait travaillé avec Alan Parsons, se veut très lyrique et ses nombreuses interventions régénèrent la musique qui flirte le plus souvent avec un POP/FM, mais de haute tenue et ses solis marquent carrément de l'empreinte PROG chère à nos coeurs. Petite mention concernant le claviériste qui n'est autre que Chris Postl himself, et bien ses parties sont parfaitement ciselées, les notes de piano sont quant à elles sont hyper bien vues par Martin Keeser.
On trouve deux reprises sur "Defragments" la première est "Long Distance Runaround" du grand YES, très jolie reprise chantée par la charmante Christina Booth issue du combo MAGENTA qui donne une dimension différente à ce titre que tout le monde connaît. La deuxième étant un morceau de SUPERTRAMP "Two Of Us", bien interprétée par la même chanteuse à la voix assez caressante.
Les autres titres s'écoutent avec grand plaisir, ce genre d'album est idéal lors des périodes estivales, mais rassurez vous, vous pourrez aussi vous éclater à son écoute bien blottis au fond d'une couette.
Bien sûr, vous me direz, ce n'est pas un album révolutionnaire loin de là, mais au fil du temps "Defragments" vous rentrera dans la tête et ne la quittera pas, oui c'est comme cela qu'on se rend compte qu'un disque sort du lot.
Voilà, j'espère que je vous ai donné envie de vous procurer ce "Defragments" que j'ai écouté tout l'été et d'y découvrir une musique certes enjouée, mais néanmoins riche en émotions bien que celles-ci soient masquées par certaines apparences, mais méfiez vous les apparences sont souvent trompeuses.


Dany 


5/5: *****


Defragments - 2015
1. Reach The Sky (12:13)
2. Liar (4:37)
3. Out on the Street (5:37)
4. Long Distance (Yes Cover) (4:37)
5. Lift Me Up (3:54)
6. Journeys (4:13)
7. Walls In My Mind (9:37)
8. Two of Us (Supertramp Cover) (3:16)
9. No Belief (5:20)
10. Hiding Out (8:08)


Line-up - Musicians 
Chris Postl: Vocals, Keyboards, Guitars, Bass Mandoline
Ian Bairnson: Electric Guitar Solos
Christina Booth: Vocals
Vipo Maat: Electric Guitars
Stephan Treutter: Drums

With:
Pablo Rissettio: Drums (8)
Tom Appel: Vocals (9)
Martin Keeser: Piano (4, 8, 10)
Evi Melzer: Backing Vocals (5, 7)
Ossi Schaller: Guitar (6)





mardi 1 septembre 2015

Kalle Vilpuu - Silver Lining

Kalle Vilpuu - Silver Lining (2013)
Je n'ai jamais été un grand amateur d'albums purement instrumentaux. J'ai toujours été beaucoup plus sensible aux (belles) voix plutôt qu'aux démonstrations techniques et aux records du nombre de notes à la seconde. Tous ces trucs du genre "guitar-hero" me fatiguent. Rien que le nom déjà: comme si c'était héroïque de jouer de la guitare à 300 à l'heure... mais non, je ne suis pas jaloux !
Or il se trouve que depuis un certain temps, des albums instrumentaux commencent à squatter la platine, dont un certain nombre chroniqués sur ce blog. En vrac: Man is not a Bird, Tides of Man, Steve Rothery, God is an Astronaut ou encore Fusonic. Et donc cet album de Kalle Vilpuu: "Silver Lining".
Kalle est un multi-instrumentiste Estonien, riche d'une carrière de près de 30 ans. De sa formation à la guitare classique, il dit dans sa biographie qu'elle lui a permit d'acquérir sa technique de doigté et sa sonorité (tonalité). Il basculera ensuite vers le jazz puis le rock, ce qui lui permettra de jouer dans plusieurs groupes aux sensibilités différentes, et offrira à son jeu une large palette.  
En 2013, il sort son premier album solo: ce Silver Lining, dont il a composé tous les titres et dont il a assuré la production.
Dans une interview, à la question "pourquoi un album entièrement instrumental ?", Kalle répond: "Il est bien plus difficile de faire de la bonne musique instrumentale, capable de vivre par elle-même tout au long d'un album, que de servir de support à un chanteur. La musique instrumentale est complètement nue, dans le sens où le focus se porte sur les thèmes, le son, les mélodies, les soli, les nuances et les dynamiques. L'ennui guette à chaque instant. Et pour celà vous devez continuellement vérifier et contrôler vers où se dirige votre musique... Je voulais donner la priorité à une guitare sphérique et industrielle plutôt qu'à un chanteur renommé, et en même temps laisser la chance aux autres musiciens de briller".
Et bien, que dire de plus, je crois que tout est dit !
A l'écoute des 11 morceaux de l'album, on ressent exactement ce qui est décrit: une variation et une cohérence des thèmes, qui se succèdent sous différents formats mais qui restent d'une même température et d'une même couleur. Entre ambient et metal progressif, la forme change mais le propos reste homogène. On croirait écouter la bande son d'un film futuriste: les images défilent sous nos yeux; on a tantôt l'impression d'assister à une poursuite (The Aliens, In the Back of my Head), de flotter au-dessus d'une ville illuminée (Interno, The Touch of Angel, Silver Lining), ou de parcourir les tréfonds d'une quelconque mégalopole (Anomalies, Industrial nr 4).
Pas de m'a-tu-vu, de clinquant ni de paillettes. Mais pas de sobriété non plus, ni d'austérité. On reste dans le domaine du rock prog', avec la richesse des arrangements propre au genre, et les amateurs y trouveront certainement leur compte. La guitare et les claviers ont la part belle, mais de-ci de là un violon ou une flûte viennent se greffer sans pour autant sembler hors contexte.
On soulignera la qualité irréprochable de la production, qui est pour beaucoup dans le rendu "futuriste" et "industriel" des morceaux. 
Facile d'accès, agréable à écouter et d'une durée standard (à savoir 45 minutes), cet album devrait satisfaire quiconque apprécie les bandes-sons au climat particulier.

Album en écoute et en vente sur (entre autre) bandcamp: kallevilpuu.bandcamp.com

Toutes les infos sur le site de Kalle: http://kallevilpuu.com/





J-Yves


4/5: *****







Silver Lining (2013)
1. Anomalies (6:27)
2. Unforgiven (3:47)
3. Interno (3:43)
4. Industrial Nr 4 (4:17)
5. In the Back of my Head (5:23)
6. The Aliens (have landed) (3:34)
7. Trappings (5:44)
8. The Touch of Angel (4:41)
9. Rosie (2:34)
10. Forgiven (3:07)
11. Silver Lining (4:12)



Kalle Vilpuu: Guitar, Keyboards, vocal 
Andrus Lillepea: drums
Henno Kelp: bass
Mari Pokinen: vocal
Tarvi Jaago: flute
Tiit Kikas: violin
Martti Mägi: violin
Imre Eenma: bass, viola da gamba
Eduard Akulin: trombone
Indrek Kruusimaa: flamenco guitar







mardi 25 août 2015

And You And Yes [Concert]


And You And Yes, tribute band (français) de YES (années 1969/1979) se produira le 11 septembre prochain, en compagnie du groupe Cargo, à Ecquevilly (Le Barde Atomique).



Pour des infos sur And You And Yes, visiter leur site web (www.andyouandyes.com), leur page fb (www.facebook.com/pages/YES-tribute-And-You-and-YES), ou encore leur chaîne Youtube

En voilà un groupe qui sait soigner sa comm' !... 





J-Yves







samedi 15 août 2015

Quadrifonic Festival


Première édition pour ce tout nouveau festival de rock progressif, créé à l'initiative de Jean-Pierre Louveton (Nemo), à Chadrac, tout à côté du Puy-en-Velay.

Parce qu'il n'y aura jamais assez de festivals en France, surtout de rock progressif !

Infos et réservations sur www.quadrifonic.com




J-Yves