mercredi 13 mars 2013

David Bowie - The Next Day

David Bowie - The Next Day (2013)
Dix ans après son dernier album “Reality Mister BOWIE remet le couvert pour ses soixante-six printemps. J’avais bien apprécié cet album et sa grande particularité, c’est-à-dire qu’il était vendu avec un DVD "live" en studio reprenant exactement les mêmes titres que sur le CD, j’avais trouvé l’idée super originale, c’était du jamais vu auparavant à ma connaissance.
J’ai beaucoup aimé ce grand artiste à la carrière assez exemplaire et prolifique, car à part quelques faux pas (je pense notamment à la période "Let’s Dance") David BOWIE a pondu de nombreux chefs d’œuvres incontournables de la "pop" de grande qualité.

Mes premières amours avec le musicien commencèrent avec "Hunky Dory" magnifique album, où l’on trouvait ce fantastique morceau qu’était "Life On Mars", et ce n’était qu’un début, je vous signale, mais ça vous le saviez, que le père Rick WAKEMAN officiait déjà sur cet opus.
Cette carrière s’étalant sur une quarantaine d’années, je ne vais pas vous refaire l’historique du bonhomme ici, car j’imagine que vous connaissez son parcours plus que  respectable, mais je vous glisse cependant mes albums favoris du sieur BOWIE.
Je commencerai par "Space Odity" (dont le thème fut plus que précurseuret l’immense "Ziggy Stardust" (bourré de hits mémorables), puis le fameux "Hunky Dory" dont je vous parlais plus haut, "Low" produit par Brian ENO (certainement son album le plus proche du prog). 
J’ajouterai l’album "Scary Monsters" dans lequel on trouve un mec qu’on connaît un peu, Robert FRIPP, puis "Station To Station", "Aladin Sane", "Heroes" (dont le titre éponyme est sans doute sa composition la plus emblématique) et "Heaten" avec une participation de MOBYcette liste n’est pas exhaustive, mais elle n’engage que mes goûts personnels, parmi les autres perles qu’il a réalisées.
On ne peut pas dire que "The Next Day" qui nous arrive aujourd’hui soit un de ses meilleurs crus, loin de là, j’aurais aimé vous dire le contraire, mais malheureusement cet album peut être considéré comme mineur dans la longue discographie de "l’homme qui venait d’ailleurs".

Signe des temps ? Ou peut-être que le musicien n’aurait plus rien à dire ? J’opterai pour une autre solution en mettant cet album entre parenthèses en attendant une suite, car suite il y aura, je pense qu’il n’a pas dit son dernier mot, on compte bien sur lui pour nous repondre un grand disque, il en a tout à fait le talent et les moyens.

L’album est produit par le fameux Tony VISCONTI,  et évidement tout n’est pas à jeter ici à commencer par "Love In Lost" morceau bien enlevé avec ce SON BOWIE avec cette rythmique implacable et un Gerry LEONARD qui le suit depuis plusieurs albums, toujours puissant à la guitare.

J’apprécie beaucoup aussi "Where Are We Now" dont le refrain est splendide et qui a du mal à nous quitter, rien que pour ce titre "The Next Day" vaut le détour.
Concernant le line up on notera la présence de Tony LEVIN à la basse et pour le coup c’est une belle surprise, BOWIE s’est souvent entouré d’excellents musicos.
Voici un petit avant dernier pour la route "You Feel SoLonely You", c’est ce genre de titre mi-lent que j’adore chez ce chanteur et qu’il n’exploite que très rarement sur cet album plutôt "rentre dedans".
Pour être très précis, j’ai entre les mains la version simple disposant de quatorze titres, il existe une version "de luxe" avec trois titres supplémentaires qui sont sans doute différents.
Pour l’heure vous l’aurez compris, je ne suis pas tombé à la renverse c’est un album dispensable qui peut plaire aux inconditionnels, et portant  j’en fais assez partie, sauf que là……
Avant de vous quitter je vous conseillerai  d’écouter le dernier titre du CD simple "Heat" un des meilleurs moments  de cet opus, mais ça fait un peu juste sur cinquante-quatre minutes de musique, alors pas de problème, "David réveille-toi, et remue toi un peu, tu ne vas pas nous laisser avec ce petit disque entre les oreilles".


Dany

3/5: *****





vendredi 8 mars 2013

Coheed and Cambria - The Afterman: Descension

Coheed and Cambria - Descension (2013)
J'ai découvert les américains de Coheed and Cambria (C&C pour les intimes) il y a quelques mois, pour la sortie de leur 6eme album studio: "The Afterman: Ascension", première partie d'un double concept album. Voici donc, 5 mois plus tard, la deuxième partie, "The Afterman: Descension". 
L’œuvre musicale de C&C s'appuie sur divers récits de science-fiction écrits par le leader du groupe, Claudio Sanchez. Récits qui ont été édités sous forme de roman et même de bandes dessinées. En ce qui nous concerne, nous avons donc affaire ici à la version musicale.
Et musicalement, ça donne !.. 
C&C verse dans un metal alternatif / prog metal, assez proche d'un Mars Volta, mais en plus accessible et au sens de la mélodie plus prononcé. Un metal en tout cas loin des caricatures du genre, avec grosses caisses à double pédale, basses en mode rouleau compresseur / tirs de missiles sol-air et murs de guitares saturées qui vous réduisent les tympans en miettes. Pour ce que je connais de C&C, c'est-à-dire les 2 derniers albums, pas de ça ici. C'est puissant, oui, mais maîtrisé, technique et mélodieux. 
La bande à Sanchez s'essaie à un metal ambitieux, qui sort des sentiers battus. Et il faut bien reconnaître qu'ils ont les moyens de leur ambition. Ces gars-là sont capables de jouer n'importe quoi, dans n'importe quel style, et dans ce Descension ils s'en donnent à coeur joie. Un Number City aux accents funk (cuivres compris !), un Away We Go très Bon Jovi-en, une balade tout droit sortie des années 70s (Iron Fist), du metal pur et dur (Key Entity Extraction, Gravity's Union)... varié, multiple, agréable, les 44 (petites) minutes s'écoulent sans qu'on ne ressente une seule baisse de régime ou d'intensité. Une fois embarqué dans ce voyage intersidéral, thème de l'album, difficile de s'arrêter en cours de route...


Excellent de bout en bout, cet ovni est bien parti pour être parmi les joyaux de 2013.



J-Yves

5/5: *****

jeudi 7 mars 2013

Alan REED – First On A Field Of One

Alan REED – First On A Field Of One (2012)
Je dois avouer que je me suis procuré cet album d’Alan REED sans grande conviction, car je n’ai jamais été très amoureux de sa voix au sein de son ex et célèbre groupe PALLAS avec qui il participa pendant vingt-cinq ans et dont le divorce avec le groupe s’est apparemment très mal passé.
J’aimais néanmoins beaucoup PALLAS dont l’album emblématique "The Sentinel" restera gravé dans les annales de la musique progressive, j’adorais cet album avec l’ancien chanteur Euan LOWSON, ils réalisèrent aussi de très bons albums avec Alan REED c’est certain, je n’en disconviens pas.
Et bien j’avais mésestimé le travail d’Alan REED, car la première réalisation de notre écossais "First On A Field Of One" est parfaitement présentable, il est allé chercher dans d’autres terrains musicaux, et nous livre aujourd’hui un album de "pop celtisante" relativement court (quarante-deux minutes) mais très bien ficelé et super agréable à écouter.
On pourra même penser par instant à FISH (origines obligent), Alan a très légèrement modifié sa voix, lui donnant plus d’émotion sur cet opus, je la trouve moins poussive qu’à l’époque de PALLAS, mais chacun ses goûts, vous aimiez certainement, moi j’y étais quelque peu allergique.
Alan s’est entouré de beau monde pour l’occasion avec Scott HIGHAM le batteur de PENDRAGON, on trouve Kalle WALLNER l’excellent guitariste de RPWL, le tout produit par le légendaire Karl GROOM.
Et bien j’affirme haut et fort que tous les titres qui composent "First On A Field Of One" sont des "hits" en puissance, à commencer par "Kingdom Of The Blind" au cours duquel les riffs de guitares sont hyper bien vus.
Je ne vais pas vous disséquer ici chaque morceau, mais sachez que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ces super compositions à la limite du "prog" le plus souvent.
Les deux guitaristes qu’a convoqué le père Alan faisant des prouesses, les sonorités floydiennes sur "Never Too Late viennent assurément de WALLNER, et les chansons qu’a composé REED prennent une tournure plus ambitieuse.
Un petit mot aussi des orchestrations très léchées, chaque titre est un morceau de bravoure, et l’on ne s’ennuie pas une seconde à l’écoute de ce premier album plus que prometteur.
REED devait avoir ces compos bien au chaud, et surtout, il s’agissait pour lui d’un véritable challenge par rapport à ses anciens collègues de "bureau" qui l’auraient jeté comme un malpropre.
A part le dernier titre moins atractif, vous passerez un bon moment en compagnie d’Alan REED, perso j’écoute très souvent cet album "tonique" et varié, pour un coup d’essai c’est un coup de maitre.


Dany

5/5: *****


01. Begin Again (6:27)
02. Kingdom of the Blind (5:12)
03. Never too Late (5:32)
04. The Bottom of the Bottle (3:23)
05. Darkness Has Spoken (7:05)
06. The Real Me (5:53)
07. Teardrops in the Rain (3:03)
08. The Usual Suspects (5:03)

Alan Reed - Vocals, Guitars, Bass, Synth, Percussion
Mike Stobbie - Keyboards
Scott Higham - Drums, Percussion

With:
Jeff Green - Guitars
Kalle Wallner - Guitars
Christina Booth – Vocals

www.reddwarfrecordings.co.uk

 

vendredi 22 février 2013

Dew - We Belong to the Day

Dew - We Belong to the Day (9/2012)
La nébuleuse IONA n’a pas fini de faire des petits, car après les albums solo de la merveilleuse chanteuse Joanne HOGG, et ceux du prodigieux guitariste Dave BAINBRIDGE (présent sur cet opus), c’est au tour du batteur, multi instrumentiste Frank Van ESSEN de créer DEW, son nouveau groupe accompagné de sa charmante épouse Marlou Van ESSEN.
Alors évidement on retrouve les mêmes ingrédients et les mêmes ambiances "celtiques" que dans IONA, l’esprit musical est identique, moins prog, moins élaboré et pas aussi pointu musicalement, mais en l’occurrence ce disque est  plus axé sur une "pop celtique" super efficace.
DEW désire avec cet album nous apporter une bouffée d’air frais, et bien ils y sont complètement parvenus, si d’aventure vous me lisiez jusqu’à la fin de cette chronique, j’espère vous donner l’envie d’écouter de façon approfondie ces très jolies mélodies.

Pour ce "We Belong To The Day" ils ont récupéré au passage le génial Troy DONOCKLEY (qui avait quitté le navire IONA) aux Ullean Pipes, qui sont des instruments que j’adore, j’ai à chaque fois la chair de poule lorsqu’il en joue, (pourtant je n’ai pas d’origines celtiques). Troy ayant aussi pondu de grands albums en solo avant et après son départ du groupe, découvrez-les à l’occasion et je vous conseille un album live magnifique "Duets"qu’il a réalisé durant une tournée 98/99 avec le grand Midge URE d’ULTRAVOX (dont le dernier disque de reformation "Brillant" a été chroniqué dans ces mêmes colonnes par mézigue).

Les morceaux de ce disque sont chantés en alternance par Frank et la belle Marlou Van ESSEN qui évolue dans un registre vocal similaire à celui de sa consœur de IONA, l’ensemble se situe largement au-dessus de la moyenne (dans le style évidement).
Alors il est certain qu’il faudra faire abstraction des paroles qui sont encore et encore du "prêchi prêcha" my god Jésus et compagnie, ça c’est le côté gonflant de ces groupes se référant à une idéologie religieuse, mais je laisse le choix à chacun d’apprécier ou non, moi c’est la musique qui m’intéresse en premier lieu.
Leur prosélytisme s’arrête où commence la musique, et ce sont des personnes assez intelligentes pour comprendre que c’est avant tout leur message musical qui nous passionne
On n’est pas volé sur la marchandise, quatorze superbes morceaux sont présents sur cette galette, soit plus de soixante-dix minutes, mais rassurez-vous, il ne s’agit pas de musique religieuse ou pieuse, car bien qu’ils véhiculent leur croyance à tout bout de champs, DEW nous livre avec "We Belong To The Day" un album d’une richesse harmonique infinie.
Les musiciens ont de longues heures de scène et de studio derrière eux et cela s’entend, chacun s’exprimant à la perfection, et Frank VAN ESSEN nous balance de larges parties de violon du meilleur goût, ses acolytes s’exprimant dans des sphères équivalentes, le tout reste absolument abouti.
Voici donc un remède de premier ordre à vos soucis, voire vos angoisses, prenez une bonne dose de DEW, avant chaque repas, je vous promets un prompt rétablissement, cependant, ce disque pourra être apprécié par les personnes ne souffrant évidement d’aucun de ces symptômes.

Dany

5/5: *****





vendredi 15 février 2013

Electric Worry - Back to Motor City

Electric Worry - Back to Motor City (2013)
"Electric Worry est un groupe de rock formé en 2008 par deux frangins et un ami de longue date. Le trio évolue dans un univers musical influencé par le rock des années 70 et par le stoner. Des riffs qui suintent l'huile de vidange, un soupçon de groove, et la voix rocailleuse qui va avec: telle est la formule retenue par les tres hombres".

Voilà pour les présentations faites par le groupe lui-même. A l'écoute, on jurerait entendre un groupe du Texas, tout du moins du sud des States. Des riffs à la fois lourds et aiguisés, une batterie bien claquante, sur lesquels se plaquent une basse rugueuse et une voix écorchée vive (à moins que ce ne soit l'inverse ?). Quatre morceaux concis, ramassés, efficaces: en moins d'un quart d'heure l'affaire est pliée. Rien de très nouveau ni de révolutionnaire, notons bien, mais en même temps c'est le genre qui veut ça. On est en terrain balisé, et quitte à utiliser les clichés, allons-y à fond: oui, ça sent les grands espaces, les bécanes à grands guidons, la poussière et le Jack Daniel's... amis du Lynyrd, de ZZ Top et du Black Stone Cherry, prenez et écoutez, ceci est du rock !

Ah oui, petite précision: ces gars-là ne viennent pas du Texas, ni des US d'ailleurs... d'un petit peu plus à l'est: de Besançon !

Back to Motor City, peut être écouté et téléchargé librement sur BandCamp:

                                        J-Yves

3/5: *****

vendredi 8 février 2013

Lifesigns

Lifesigns - Lifesigns (2013)
Depuis son annonce sur divers sites de prog, j’attendais avec impatience la sortie de ce fameux (super) groupe qu’est LIFESIGNS. Et mon attente n’a pas été vaine car le résultat de la rencontre de ces grands musicos nous surprend complètement et ils accouchent d’un album totalement réussi de bout en bout.
LIFESIGNS est constitué de trois principaux musiciens, John YOUNG assurant les vocaux et s’occupant des claviers, Nick BEGGS tenant la basse et Martin "Frosty" BEEDLE (CUTTING CREW) jouant de la batterie.
John YOUNG est un vieux briscard ayant joué avec pas mal de monde (dont Bonnie TYLER) et surtout avec un autre John, mais WETTON que nous connaissons bien dans nos contrées. Il avait collaboré aussi avec un certain FISH, alors ce type ne pouvait que susciter notre curiosité.
John YOUNG a donc réuni Nick BEGGS (dont la carte de visite commence à bien se remplir, les deux Steve, HACKETT et WILSON, étant ses deux ex-employeurs principaux), on le trouve maintenant dans de gros projets ambitieux comme LIFESIGNS entre autres.
Perso, je connais moins le batteur Martin "Frosty" BEEDLE, par contre John  YOUNG a fait appel à trois guitaristes, tout d’abord notre Steve HACKETT chéri ainsi qu’à Jakko JAKSZYK (KING CRIMSON) et à Robin BOULT qui faisait partie de son ex groupe THE STRAWBS et qui lui aussi tenait la guitare avec FISH.
Voyez, le cocktail est détonnant, il ne manquait plus que Steve RISPIN aux manettes et à la production (bien connu pour son travail avec ASIA) et le tour fut joué, la machine LIFESIGNS pouvait s’envoler, et nous transporter avec  elle dans ce fabuleux voyage.
Cinq titres nous sont proposés, dont trois font plus de onze minutes, on comprend de suite ou veulent en venir ces messieurs.
LIFESIGNS joue une "prog" de très grande qualité, teintée d’AOR et John YOUNG possède une voix assez puissante, elle est assez singulière, LIFESIGNS dans son ensemble fait un peu penser à IT BITES, mais par instant seulement.
Le groupe se hissant directement au sommet du genre en balançant une musique très originale et néanmoins arrivant à vous rentrer dans les neurones, et ce à la manière assez subtile d’un UK (ce merveilleux groupe qui a tant compté pour la cause "prog haut de gamme") cette influence se faisant sentir dès le premier titre "Lighthouse".
Cette musique complexe et assez technique de prime abord n’est absolument pas rébarbative et le côté "popisant" d’un morceaux comme "Telephone" en étant le parfait reflet (ce pourrait être un gros tube si les radios voulaient bien  se donner la peine), le refrain de ce morceau ne vous lâchera pas, croyez-moi sur parole.
John joue aussi impeccablement des claviers, qui sont prépondérant sur ce disque (il y excelle sur "Fridge Full Of Stars"), c’est justement sur ce titre que l’on entend de belles notes de flute jouées par Thijs VAN LEER, ce morceau étant à mon sens la pièce maitresse de l’édifice tellement il est riche en rebondissements, avec un final YESSIEN du plus bel effet.
La basse quant à elle est tenue par le génialissime Nick BEGGS qu’on ne présente plus, son jeu atteignant très souvent la perfection absolue en la matière.
Et pour ce qui concerne les trois guitaristes (je ne connaissais pas Jakko JAKSZYK), on a un peu de mal à voir qui fait quoi, les guitares y sont parfaitement utilisées et rarement en solo mais cependant d’une grande efficacité, mais ce sont les claviers qui ont la part belle et ils demeurent omniprésents, mais ne vous y méprenez pas le résultat est époustouflant.
Quoiqu’il advienne on a beaucoup de mal à se détacher de ce disque addictif aux harmonies vocales de toute beauté, lorsque BEGGS se joint à YOUNG notamment sur "At The End Of The World", c’est le pied total.
Après ce titre on est déjà béat d’admiration devant tant de talent, mais il reste encore le morceau clôturant l’album "Caroussel" qui va finir par nous clouer au mur par sa grande inventivité.
L’intro de guitare semble venir de Steve HACKETT et on y retrouve de très beaux passages de flute, c’est très certainement le titre le plus ambitieux de l’album, j’y ai trouvé le même plaisir et le même ravissement que lorsque j’ai découvert HAPPY THE MAN, un de mes groupes favoris.
NE PASSEZ SURTOUT PAS A COTE DE CE CHEF D’ŒUVRE, vous vous en mordriez les doigts, LIFESIGNS peut être considéré comme LE GROUPE qui marquera l’année 2013, et ce n’est que leur premier album !

Dany

5/5: *****